Autant que la vie économique, l’histoire de Tigy est marquée par cette double appartenance. Le territoire de la commune a été très tôt fréquenté par l’homme, comme le prouvent les nombreux outils du paléolithique et du néolithique trouvés dans le Val, ainsi que les urnes funéraires de l’âge du bronze mises au jour dans une clairière du Bois des Hauts. Le village s’est développé sur une terrasse de la rive gauche de la Loire, non loin du fleuve, mais à l’abri de la plupart de ses inondations. Son nom évoque un domaine gallo-romain : Tettiacus, la villa de Tettius. L’influence du Val n’est pas moins sensible au Moyen Âge : Tigy dépend alors de plusieurs communautés religieuses, parmi lesquelles l’abbaye de Micy-Saint-Mesmin et, surtout, celle de Fleury-Saint-Benoît, étroitement liée aux Carolingiens et aux premiers Capétiens.