Lors des grandes invasions du 5° siècle, les Burgondes occupèrent la crête laissant aux Gallo-Romains la pente ouest.
En 1875, à la construction du chemin stratégique conduisant de BESANÇON au fort de la « Dame Blanche », une sépulture burgonde fut découverte recelant une boucle de ceinturon et un coutelas en fer. Selon des témoignages de l’époque, d’autres tombes analogues furent mises à jour dans la même zone.
En dessous de la crête formant séparation des bassins Doubs et Ognon, une série de terre-pleins, demi-cercles concentriques autour d’un puits central, ainsi que des murgers épars attestant de l’existence de soutènements ou retranchements, témoignent de l’existence d’un village romain.
Incendié en 1479 sur ordre du gouverneur des duchés et comté de Bourgogne, reconstruit, puis de nouveau détruit en 1639 par les « Suédois » de Saxe Weimar, le village renait véritablement dans la seconde moitié du XVII° siècle, sous l’égide d’un certain nombre de seigneurs, baron, chevalier ou marquis.
Les différents dénombrements connus, 1688 et 1773, font état de l’extrême modestie des ressources du village qui semblent toutefois suffire aux besoins des habitants.