Fontaine de l'Ermitage Sainte Catherine
Pour s'y rendre:
24, quai Elisabeth Dupeyron. Aujourd’hui inaccessible (pour des raisons de sécurité), ce site, situé à flanc de coteau face au fleuve, a longtemps été un lieu d’attraction pour les promeneurs. , son état c’est peu à peu détérioré. Aujourd’hui, la voûte calcaire de sa chapelle se trouve dans un fragile état de conservation qui en interdit l’accès au public.
Historique:
XIVème siècle. Dédié à Sainte-Catherine d’Alexandrie, patronne des mariniers et des navigateurs, la première mention de cet ermitage remonte à 1386..
L'existence de cet ermitage est attestée depuis le haut Moyen Age et citée dans le Quart Livre de Rabelais.
Il devint possession des Carmes de Bordeaux en 1446 et le restera jusqu’à la Révolution. C'est à Lormont que Charles VII, en juillet 1453, décide d'installer une bastide où son armée pourra entamer le blocus de Bordeaux
La ville a prospéré et vécu longtemps de ses vignes, de la pêche et des passages des voyageurs par le port. Malgré tout, la famine, la peste et l’invasion d’une flotte espagnole dévastent la ville.
En 1570, les Protestants brûlent le bourg, l’église et l’Ermitage.
Vendu comme bien national en 1791 puis racheté en 1838 par la compagnie des Chemins de Fer d’Orléans.
Il a été transformé, au 17e siècle, en petit lieu de culte.
Description:
L'ermitage Sainte Catherine est creusé dans la roche calcaire du coteau de Lormont. On voit, depuis les berges de la Garonne, l'entrée de la chapelle. Les marins y déposaient des ex-voto. Il existe encore une grande salle souterraine voutée et une longue galerie avec une citerne creusée dans la paroi.
L'ensemble se compose d'une fontaine rapportée, d'une chapelle, d'un couloir et de diverses salles creusées dans la falaise. La chapelle possède un retable sculpté dans la roche.
21/12/1987 inscription Ensemble de l'ermitage, y compris la fontaine : inscription par arrêté du 21 décembre.
Son état c’est peu à peu détérioré. Aujourd’hui, la voûte calcaire de sa chapelle se trouve dans un fragile état de conservation qui en interdit l’accès au public..
Les photos (récentes) sont de Sébastien Laurrier
