En 1274, Miramont fut érigé en bastide par le roi Edouard 1er d'Angleterre.
A Paris le 15 février 1845 par ordonnance du Roi Louis-Philippe, les communes de Sensacq et de Miramont sont réunies en une seule pour devenir Miramont-Sensacq.
En 1881, la commune comptait 841 habitants, elle en compte actuellement 356 (INSEE-2019). Deuxième point culminant des Landes avec ses 221 m, Miramont-Sensacq offre une vue magnifique sur toute la chaîne des Pyrénées, de la Bigorre au Pays Basque. Avec ses deux églises, Sensacq du 12e siècle, Miramont du 19e, se trouvant sur le chemin du Puy en Velay à Saint Jacques de Compostelle, la commune voit passer plus de 6000 pèlerins par an. Avec le lac de 48 ha pour l'irrigation, la Maison d'initiation à l'environnement, l'observatoire, le chemin botanique attirant les randonneurs, de nombreux gîtes se créent pour accueillir les visiteurs.
L'église Saint Jacques est une ravissante petite église inscrite MH, elle est installée sur une villa Gallo-Romaine du IVe s, dont certaines pierres sont remployées dans les bases du mur nord de la nef. Comme le château disparu du village voisin de Miramont, elle est construite au XIe – XIIe s.
Les 3 absides échelonnées et le transept sont romans avec marques de tâcherons et graffitis : halle, cheval et chevalier, aussi énigmatiques qu'à Pimbo, Audignon ou Saint-Sever.
Dédiée à saint Jacques, elle est sur la voie de pèlerinage du Puy, juste avant la collégiale Saint Barthélémy de Pimbo dont la fondation remonterait à Charlemagne en 778.
A l’intérieur on retrouve des traces de fresque évoquant le Christ dans le bras nord du transept ainsi que des fonts baptismaux ornés d’une frise de billettes, typique du XIe s. En 1373, l’église a brûlé. Joli clocher-mur dont une cloche est dédiée à sainte Anne. Le porche et la nef avec une toiture à deux pentes de bois, sont de 1829