Médecin et évèque à Sébaste au IIIème siècle en Arménie, martyrisé en 316. Saint dit "auxiliaire" car ils ont le pouvoir d'intercéder directement auprès de Dieu. Messe le 3 février à Horsarrieu jour de la fête de ce saint. Fontaines à Commensacq, Horsarrieu, Rivière Saas et Gourby, Le Sen, Sort en Chalosse,
Les reliques reposant à Metz, attirent depuis six siècles les pèlerins avec la réputation de guérir les maux de gorge. Sa fête est le 3 février
Evêque de Tours décédé vers 444
On dit qu'il fut recueilli et protégé par saint Martin, mais que Brice quitta le monastère "pour vivre avec de beaux chevaux dans ses écuries et de jolies esclaves dans sa maison."
A la mort de saint Martin, il changea sa manière d'agir. Il lui succéda sur le siège épiscopal de Tours, donnant toute sa vie à l'Église durant quarante ans.
Calomnié, accusé d'avoir rendu mère une de ses religieuses, il dut même aller se défendre devant le pape.
Mais ses ouailles reconnurent l'innocence de sa vertu et le firent revenir pour qu'il soit à nouveau leur évêque. Ils le canonisèrent dès sa mort.
Image représentant St Martin et St Brice
Gérase, Cérase ou Cérat.
6e évêque de Grenoble (439-450), Cérat se montre soucieux de la discipline chrétienne du clergé et des fidèles. Il lutte contre l'arianisme, affirme la primauté du pape et confesse sa foi par l'exil. Il meurt vers le milieu du Ve siècle. (saints du diocèse de Grenoble)
Un burgonde qui fut évêque de Grenoble et dont le pape saint Pie X a confirmé le culte millénaire en 1903.
Evêque évangélisateur du sud du département du Gers: saint Cérase (24 avril), mort à Saintes près de Simorre. (Quelques saints gersois - calendrier officiel du diocèse d'Auch - L'Eglise du Gers et son histoire - texte en pdf)
Saint Cérase (ou Cérats), évêque, évangélisateur de l'Astarac, mort à Saintes, près de Simorre.
Paroisse Saint Cérase de Saramon-les-4-Vallées, secteur pastoral de Save-Gimone.
Tu gémissais, ô terre simorraine
Dans les chemins ténébreux de l'erreur,
Mais un apôtre a délié la chaîne
Que t'imposait Satan ton oppresseur...
(Cantique à Saint Cérase)
St Cérats ou Cérase est né dans le Pays des Allobroges (Dauphinée-Savoie) vers la fin du IVe siècle au sein d'une famille patricienne. Il fait ses études à Milan auprès de St Ambroise (archevêque de Milan, 340-397). Il succède par la suite à St Domnin comme 7e évêque de Grenoble. En 441 et 442 il participe respectivement aux conciles provinciaux d'Orange et de Vaison. En 451 les Burgondes devenus ariens et donc séparés de l'église romaine catholique le forcent à quitter Grenoble. Il arrive en Astarac avec deux de ses diacres (Gervais et Protais), et consolide la foi dans la vallée de la Gimone. Il fonde un oratoire à Simorre et devient selon certains écrits évêque d'Eauze. Vers la fin de sa vie, il se retire avec ses deux diacres dans une forêt au nord de Simorre et c'est alors que commence une série de prodiges (guérisons miraculeuses, résurrection d'un mort...). Ce lieu fut appelé Saintes (Sancta Loca). Le 8 des ides de juin (6 juin) de l'an 420 (année donnée par Dom Brugelles) St Cérats s'éteint.
Le peuple et le clergé de Simorre mirent son corps dans un tombeau en marbre recouvert d'un voile et le déposèrent dans l'église Saint André hors les murs de la ville de Simorre. La foule venait nombreuse pour vénérer les reliques de St Cérats. Aux environs du XIe ou XIIe siècle, un 24 avril de cette époque, les reliques du saint furent translatées de l'église St André dans l'église abbatiale de Simorre. Le 24 avril devint le jour de la fête patronale et locale de Simorre...
Réf : textes tirés du livre de l'abbé Clermont, St Cérats sa vie son culte - 1926
(Mairie de Simorre - découvrir Simorre)
Au martyrologe romain au 6 juin: À Grenoble, vers 452, saint Cérase, évêque, qui remercia saint Léon le Grand pour son Tome à Flavien et préserva son troupeau de l'hérésie.
Martyrologe romain
Saint-Christau est une ancienne commanderie dépendant de l'abbaye de Sainte-Christine du Somport, accueillant les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle. Pierre de Marca nous apprend que le dernier jour d'avril 1289, Gaston VII Moncade (+ 1290) obtint une promesse solennelle de ses filles (Marguerite, Constance, Guillelmine et Marthe) de respecter ses volontés, par un serment qu'elles firent "au lieu d'Eysus, près d'Oloron où était assise la Commanderie de Saint Christau, dépendante de Sainte Christine". Son nom était la Commanderie du Bager d'Eysus, vulgairement appelée Saint Christau. L'hôpital fonctionna jusqu'en 1553, date à laquelle les biens du monastère furent sécularisés et vendus. Un long procès montra que si les bâtiments relevaient autrefois d'Eysus, les sources, elles, appartenaient à Lurbe, d'ou le nom actuel de Lurbe-Sain Christau. Lurbe et Saint-Christau se sont unies en 1955.
Qui est Saint Christophe (IIIe s.) ?
La légende de saint Christophe revêt divers visages, mais on peut la résumer ainsi. Homme d’une force extraordinaire, Offero désire se mettre au service du plus grand roi du monde. Pour ce faire, il parcourt son pays et, après avoir servi les rois de sa région, finit par se mettre au service de Satan.
Un jour, il rencontre un ermite qui le convertit et l’engage à servir le Christ en accomplissant la tâche qui lui conviendrait le mieux. Offero se fait alors passeur, transportant sur ses épaules les voyageurs qui désirent traverser la rivière. Une nuit d’orage, un enfant se présente et demande le passage. Offero finit par accepter, mais au fur et à mesure qu’il avance dans l’eau, l’enfant se fait de plus en plus lourd. Arrivé sur l’autre rive, le passager révèle au géant qu’il a porté sur ses épaules tous les péchés du monde et lui demande de planter dans le sol son bâton. Aussitôt, celui-ci se met à fleurir.
Et Offero, qui sera désormais appelé « Christophe » (ce qui veut-dire « porte-Christ »), reconnaît alors l’Enfant-Jésus, le roi du monde qu’il va dorénavant servir.
Clar en gascon, qui par son nom est adapté aux yeux né vers la fin du I er siècle, peut-être en Afrique évangélisera l’Aquitaine et fût martyrisé à Lectoure (Gers) dévotion le 1er juin à Bougue pour soigner les maux des yeux. Une fontaine dédiée à : Boos, à Bougue (propriété privée non accessible), Commensacq, Saint Paul en Born, Souprosse, Vert et Ygos St Saturnin.
L'austère Denis des temps anciens fait place à de petits Denis d'allure plus sympathique, plus humaine, plus immédiatement accessible aux yeux des fidèles et des pèlerins. Dans ce contexte apparaissent aussi des représentations de saint Denis 'à deux têtes',où le saint évêque, la tête bien plantée sur les épaules, tient en outre dans ses mains sa tête coupée qu'il semble offrir à la dévotion des fidèles. Le saint apparaît donc ici comme un être bien vivant auquel le dévot peut s'adresser directement tandis que la tête coupée se voit réduite au rang de simple attribut permettant l'identification du personnage.
Fontaine à Larrivière, Moliets et Mâa
Si le lieu, par excellence, où l'on vénère le saint patron du royaume reste la basilique de Saint-Denis, de très nombreux sanctuaires moins connus - églises paroissiales ou simples chapelles - ont développé un culte à saint Denis dans diverses régions de France. Dans certains cas, il se peut que notre saint ait pris la place d'un ancien culte païen rendu au dieu grec Dionysos mais, le plus souvent, il s'agit de domaines ruraux ayant appartenu à l'abbaye de Saint-Denis ou de fondations pieuses édifiées plus tardivement en l'honneur du saint.
Émilion, moine breton du 8ème siècle.
Né dans une famille obscure et pauvre de Vannes (Morbilhan), il se retire au monastère de Saujon qu'avait fondé saint Martin. Des frères s'opposant à lui, il les quitte pour s'installer dans une grotte sur les bords de la Dordogne. Ce lieu de pèlerinage donnera naissance à une petit ville. Il meurt à Bordeaux.
Il devint moine à l'abbaye de Saujon au diocèse de Saintes; puis, pour mener la vie érémitique, il vint se fixer dans une grotte sur les coteaux qui longent la Dordogne en un lieu appelé autrefois 'Les Combes' et maintenant Saint-Émilion. Son ermitage, que l'on peut visiter, était creusé dans le roc, comme la curieuse église à trois nefs qui fut aménagée par la suite auprès de son tombeau.
La réputation de saint Émilion fut telle que, très tôt près de ce tombeau, s'installa une communauté de clercs. Cette communauté placée d'abord au XIIe siècle sous la règle des chanoines réguliers de saint Augustin, se transforma au XIVe siècle en un chapitre de chanoines qui subsista jusqu'à la Révolution. Le culte de saint Émilion n'a jamais cessé.
Cet homme de cœur quitta sa famille et sa Bretagne natale pour se retirer et se consacrer à la prière. Par ses miracles et sa générosité, sa renommée rayonna par-delà la vallée et de nombreux disciples le rejoignirent. Émilion évangélisa la population, créant ainsi une grande cité monastique à laquelle les fidèles donnèrent son nom. Ce saint homme mourut le 6 janvier de l'an 767, après avoir passé les dix-sept dernières années de sa vie dans son ermitage, autour duquel furent construits la cité de Saint-Émilion et son ensemble troglodytique exceptionnel." (Office du tourisme de Saint Émilion) -
Saint-Émilion n'est pas une légende. Selon les études les plus récentes, son culte s'enracine à la fois en Bretagne près de Lannion où une belle église et un ruisseau portent son nom et, bien sûr, à Saint-Emilion... Autre fête le 7 janvier En Aquitaine, vers 767, saint Émilion, ermite. Né au pays de Vannes en Bretagne, il se fit pèlerin et s'arrêta d'abord à Saujon près de Saintes, où il fut moine, mais désireux d'une plus grande solitude, il se fixa non loin de la Dordogne et se construisit une cellule et un oratoire dans le roc.(Nominis)