Saints

Saint Léon

Nominis :
Confesseur, évêque de Catane en Sicile (✝ 787)

Ce chrétien de Ravenne renonça à son riche héritage pour se mettre au service du Christ et de l'Église. Il devint évêque de Catane en Sicile, libérant son Église de l'idolâtrie qui s'y maintenait. Énergique et tranchant en ce qui concerne la Foi, il était débordant d'amour et de compassion pour les pauvres. Sa réussite le fit appeler à la cour de Byzance qui voulait voir son pouvoir de guérison. À Catane en Sicile, vers 787, saint Léon, évêque, qui prit le plus grand soin des pauvres.

Saints ou Saintes ayant porté le même prénom

- Daniel et ses compagnons Frère mineurs, martyrs à Ceuta, au Maroc (✝ 1227)
- Jean Mopinot Frère des Écoles chrétiennes et martyr de la Révolution française (✝ 1794)
- Léon (✝ 541)
- Léon martyr à Ceuta (✝ 1227)
- Léon évêque et martyr (✝ 900)
- Léon abbé de Mantenay (✝ 550)
- Léon (IVe siècle)
- Léon ermite en Calabre (XIIe siècle)
- Léon de Thrace Empereur (✝ 474)
- Léon et Parégoire de Patare martyrs (IIIe siècle)
- Léon Ier abbé près de Naples en Italie (✝ 1079)
- Léon II Pape (80e) de 681 à 683 (✝ 683)
- Léon III Pape (96e) de 795 à 816 (✝ 816)
- Léon IV Pape (103e) de 847 à 855 (✝ 855)
- Léon IX Pape (150e) de 1049 à 1054 (✝ 1054)
- Léon le Grand Pape (45e) de 440 à 461 (✝ 461)
- Léon Luc abbé de Corléon (✝ v. 900)
- Léon, Joseph, Marie, Raphaël, Crescence... martyrs de la guerre civile espagnole (✝ 1936)

Saint Louis

Pendant l'été 1242, Saint Louis tomba gravement malade et, au milieu de ses souffrances, il fit serment de « prendre la croix » si Dieu permettait sa guérir . Fontaine à Saint Pierre du Mont. on lui attribuait le pouvoir de guérir "le mal de Saint Louis", nom que donnait le peuple aux manifestations de la scrofule (Ecrouelles).

Saint Loup (Sent Leu)

Patron de l'église de Mauvezin d'Armagnac et aussi patron des bergers. Évêque de Sens entre 611 et 623 guérisons des loupes, maladies de peau, les ulcères et des goitres, verrues, rhumatismes, les maux de tête, la pellagre (gens ayant des carences de protéines animales) et préserve les enfants de la peur du loup. Invoqué aussi contre la lèpre, en association d'idée que comme la lèpre les loups mangent les membres.

Le lendemain de la pentecôte il y avait un grand pèlerinage à Sabres qui a été relaté par Felix Arnaudin. Fontaines à Aureilhan, Bergouey, Duhort-Bachen (Aucune guérison connue à Duhort mais on priait Saint Loup pour lutter contre la sécheresse) , Lencouacq (Peste bovine, lèpre et la rage), Mauvezin d'Armagnac, Philondenx et Sabres.

Saint Loup est invoqué pour les cas de peurs infantiles.

Saint Luc

Fêté le 18 Octobre

Evangéliste (1er s.) Un médecin grec, adorateur des idoles, soucieux de ses malades dont il connaît la faiblesse et souvent la misère. Jusqu'au jour où il entend saint Paul parler de Jésus, qui vient apporter le salut et la résurrection. Pendant 18 ans, il ne quittera plus désormais l'apôtre des nations et le suivit jusqu'à son martyre à Rome en 67.

Saint Macaire

Evêque (Ve siècle) Saint Macaire, que la tradition bordelaise présente comme un disciple de saint Martin de Tours, fut un évêque régionnaire qui, avec ses compagnons Cassien et Victor, prêcha l'Évangile sur les bords de la Garonne dans la région de Langon, à quarante kilomètres de Bordeaux. Il fut inhumé dans un prieuré qui portait le nom de saint Laurent et adopta le sien. Une ville qui prit son nom se développa autour du prieuré et une vaste église y fut construite qui en demeure le centre. Il mourut au Ve siècle. Par la suite ses reliques furent, au IXe siècle, transportées à la cathédrale de Bordeaux. (Histoires de la sainteté en Gironde - diocèse de Bordeaux)

Saint Majan

Évêque évangélisateur du sud du département: saint Majan (2 juin), pour la région de Lombez 32220.

Au VIIe s., Majan, confesseur d'Antioche, vient christianiser la contrée.Ce religieux grec arriva à Lombez au VIIe siècle. Il guérissait les malades et rendait la vue aux aveugles. Son souvenir est fêté chaque 1er dimanche du mois de juin par une procession et des chants dédiés. Il mourut vers l'an 611 et son culte est attesté à Lombez dès le Moyen Age.

Saint Marc

 Évangéliste, Évêque d'Alexandrie

(mort vers l'an 75)

Saint Marc était probablement de la race d'Aaron; il était né en Galilée. Il semble avoir fait partie du groupe des soixante-douze disciples du Sauveur; mais il nous apparaît surtout dans l'histoire comme le compagnon fidèle de l'apostolat de saint Pierre.

C'est sous l'inspiration du chef des Apôtres et à la demande des chrétiens de Rome qu'il écrivit l'Évangile qui porte son nom. Marc cependant ne suivit pas saint Pierre jusqu'à son glorieux martyre; mais il reçut de lui la mission spéciale d'évangéliser Alexandrie, l'Égypte et d'autres provinces africaines.

Le disciple ne faillit pas à sa tâche et porta aussi loin qu'il put, dans ces contrées, le flambeau de l'Évangile. Alexandrie en particulier devint un foyer si lumineux, la perfection chrétienne y arriva à un si haut point, que cette Église, comme celle de Jérusalem, ne formait qu'un coeur et qu'une âme dans le service de Jésus-Christ. La rage du démon ne pouvait manquer d'éclater.

Les païens endurcis résolurent la mort du saint évangéliste et cherchèrent tous les moyens de s'emparer de lui. Marc, pour assurer l'affermissement de son oeuvre, forma un clergé sûr et vraiment apostolique, puis échappa aux pièges de ses ennemis en allant porter ailleurs la Croix de Jésus-Christ. Quelques années plus tard, il eut la consolation de retrouver l'Église d'Alexandrie de plus en plus florissante.

La nouvelle extension que prit la foi par sa présence, les conversions nombreuses provoquées par ses miracles, renouvelèrent la rage des païens. Il fut saisi et traîné, une corde au cou, dans un lieu plein de rochers et de précipices. Après ce long et douloureux supplice, on le jeta en prison, où il fut consolé, la nuit suivante, par l'apparition d'un ange qui le fortifia pour le combat décisif, et par l'apparition du Sauveur Lui-même.

Le lendemain matin, Marc fut donc tiré de prison; on lui mit une seconde fois la corde au cou, on le renversa et on le traîna en poussant des hurlements furieux. La victime, pendant cette épreuve douloureuse, remerciait Dieu et implorait Sa miséricorde. Enfin broyé par les rochers où se heurtaient ses membres sanglants, il expira en disant: "Seigneur, je remets mon âme entre Vos mains."

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/saint_marc.html

Saint Martial

Fêté le 30 juin

Martial de Limoges ou saint Martial, également appelé l’apôtre des Gaules ou l’apôtre d'Aquitaine est le premier évêque de Limoges.

Saint Martin

Eczéma et retards enfantins, maux divers, maladies de peau. Fontaines à Biscarrosse, Lourquen et Momuy. La fête de ce saint est le 11 novembre.

Saint Martin est connu des Escourcois pour être leur saint patron de la paroisse. C’est le Saint le plus vénéré en France, que se soit au niveau des paroisses que des sources miraculeuses. En fait il fait parti de ces saints généreux, tous antérieurs au Vème siècle (Martin, Catherine, André, Barbe, Nicolas et Lucie), fêtés durant l’Avent, lequel a été institué au VIème siècle et qui passe de six semaines à quatre environ en commençant le dimanche le plus proche de la Saint André, le 30 Novembre. On ne connaît généralement pas la date de leur naissance, aussi le jour de leur mort devient celui de sa fête, car il correspond à celui de sa naissance au ciel. Tous satisfont au besoin profond de réconfort, de retour à la lumière et de la vie, tant dans les familles que dans les étables, ainsi que celui du contrôle des forces surnaturelles. Saint Martin est fêté le jour du 11 Novembre, plus connu aujourd’hui pour celui de la commémoration de l’armistice de la guerre de 1914-1918.. Soldat romain converti au christianisme, il est né en Pannonie (actuelle Hongrie) vers 316. Il est élu évêque de Tours vers 370. Il est surtout connu pour son acte de charité qui luia fait partager son manteau avec un pauvre malheureux aux portes d’Amiens. Entre le VIème et le VIIIème siècle, la saint Martin marque le début de l’hiver et par là-même le début de l’Avent qui dure alors six semaines, comme le Carême. A ce moment les travaux des champs sont terminés et les récoltes rentrées, les paysans ont du temps libre et la date est alors privilégiée pour les baux ruraux. C’est aussi l’occasion de grandes foires. Plus tard cette date sera même avancée à la saint Michel, fin Septembre.

Saint Mathurin (de Larchant)

prêtre vénéré en Gatinais (IVe siècle) Guérirait les possédés

La légende fait naître saint Mathurin à Larchant, à la fin du IIIe siècle. Mais on ne sait rien de son culte jusqu’à une brève mention dans le martyrologe d’Usuard vers la fin du IXe siècle. Un manuscrit du Xe siècle donne le récit légendaire de sa vie, qui est repris tout au long du Moyen Âge. Son père s’appelait Marin et sa mère Eufémie. Mathurin avait été instruit dans la religion catholique par l’évêque Polycarpe. Il fut ordonné prêtre à l’âge de vingt ans. Rome était alors frappée de maux divers et la fille de l’empereur Maximien Hercule fut tourmentée par le démon qui, lui-même, se mit à crier qu’il fallait faire venir de Gaule, pour le chasser, un serviteur du Christ nommé Mathurin. Arrivé à Rome, Mathurin guérit les malades qui s’étaient portés à sa rencontre et sauva la fille de l’empereur, Théodora. Il resta trois ans à Rome, accomplissant de nombreux miracles et y mourut le jour des Calendes de novembre (le 1er novembre) en demandant que son corps fut ramené dans son village natal. L’empereur donna une escorte et ordonna que le corps de Mathurin soit ramené à Larchant. Sur son tombeau, de nombreux miracles se produisirent et furent à l’origine d’un pèlerinage très important au Moyen Âge  (Wikipédia)

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