Saint Vidian ou Vivien d'Aliscans, chevalier de Charlemagne, martyr par la main des musulmans près de Martres-Tolosane, fêté le 27 août.
Au IXe siècle, saint Vidian et son armée meurt martyr des invasions sarrasines, saint Vidian est alors enterré dans l'église. Au X e siècle, un prieuré et son sanctuaire dépendant de l'abbaye de Saint-Sernin de Toulouse s'implante sur les lieux.
Nous sommes dans la seconde moitié du VIIIe siècle après JC, le sud de la France et plus particulièrement le Midi est tour à tour sous la domination des Wisigoths, des Francs et des Sarrasins. Un noble Franc, ardent défenseur de la chrétienté a été fait prisonnier lors d’une bataille par le seigneur Sarrasin de Lucerne (Lusierna, ville de Galice, en Espagne).
Après quelques années de détention, le souverain propose de le libérer si son fils le remplace. Ce fils, Vidian, encore adolescent, accepte et se rend en Espagne pour prendre la place de son père. N’arrivant pas à le convertir à l’Islam, le seigneur Sarrasin le vend comme esclave à une riche commerçante étrangère. Conquise par ses qualités, elle en fit son fils adoptif et l’initie au commerce lors de nombreux voyages à travers les mers. Devenu adulte, Vidian revend tous ses biens acquis par le négoce, et organise une croisade pour accomplir son voeu le plus cher : revenir à Lucerne pour y vaincre le roi Sarrasin.
Grâce à ses qualités militaires et sa bravoure, il réussit son entreprise, détruit la ville et son roi, puis revient en France auréolée de ce succès. Sur ces entrefaites, les sarrasins mènent d’importantes incursions dans le Midi de la France à la fin du VIIIe siècle et viennent assiéger les portes de l’actuelle ville de Martres-Tolosane. Accouru à la tête d’une armée, le duc Vidian lui livre bataille sur les bords de la Garonne : il met les Sarrasins en fuite et s’acharne à leur poursuite. Harassé de fatigue, atteint de plusieurs blessures, il descend de cheval auprès d’une fontaine pour se reposer et laver ses plaies. Un détachement ennemi survient à ce moment et Vidian périt accablé par le nombre. La nouvelle de cette mort ranime le courage des Sarrasins qui détruisent toute l’armée Chrétienne et s’emparent d’Angonia. Lorsque le flot de l’invasion fût passé, les fidèles enterraient les restes de Vidian et de ses compagnons : des miracles se firent immédiatement sur leur tombeau et le nom d’Angonia (ancien nom antique présumé) fut remplacé par Martres-Tolosane, ou ville des martyrs de Toulouse.
Diacre et martyr du IVème siècle est le Saint Patron des vignerons.
Fontaines à Montaut (disparue), Serres Gaston
Evêque de Saintes (Ve siècle) saint Vivien
Originaire de Saintes, il devint administrateur de la région de Saintes par décision de l'empereur Honorius, puis, renonçant à cette charge, il devint prêtre et évêque.
Il connut l'invasion des Visigoths d'Espagne et accompagna les prisonniers jusqu'à Toulouse pour les soutenir dans leur épreuve. Il gagna l'estime du roi Théodoric et put obtenir de lui, quelque temps plus tard, la libération des prisonniers. Il est reconnu au martyrologe romain, mais n'est fêté que dans le diocèse de La Rochelle. "Vivien est l'un des mieux connus des premiers évêques de Saintes. Né d'un père païen et d'une mère chrétienne vers la fin du IVe siècle, il a grandi à l'ombre de l'évêque Ambroise et a été élu pour le remplacer à la mort de celui-ci, au début du Ve siècle. Les temps troublés de son épiscopat le conduisirent à prendre très directement la défense du peuple dont il avait la charge. Il se rendit à Toulouse pour plaider auprès du roi Wisigoth Théodoric des réductions d'impôts que les saintais ne pouvaient acquitter. Il vint aussi au secours de son peuple menacé par les incursions des pirates saxons. Il fit enfin réédifier l'église-mère (cathédrale) de la cité." (calendrier liturgique diocésain du diocèse de La Rochelle Saintes)
Patron breton, les touristes de cette région lui rendent hommage pendant leurs vacances.
Patron des marins et des avocats
Saint-Yves est un saint guérisseur d'après les croyants et malgré l'interdiction de l’Évéché de Bordeaux, chaque 19 mai, on vient frotter un linge sur la statue pour provoquer la guérison chez un malade.
On parle de "frotter Saint Yves".
La réputation de faiseurs de miracles de Saint-Yves se retrouve dans un document de 1708 attribué au cartographe Claude Masse qui écrit que la petite chapelle de Saint-Yves à Audenge (33) fait quantité de miracles.
Fontaine à Moustey
Sainte-Agathe de Catane ou Agathe de Sicile est une sainte chrétienne, vierge et martyre, née en 231, décédée en 251, et fêtée le 5 février.
Sainte-Agathe est la patronne des nourrices, des bijoutiers, des fondeurs de cloches. Son nom signifie « bonté ».
( Jacques de Voragine(link is external), La Légende dorée(link is external), Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2004)
Un clic pour découvrir l’histoire de Sainte Agathe (Lundi 05 Février 2018 : Fête de Sainte Agathe de Catane, vierge et martyre en Sicile ( 251).
Considérée comme la mère de la Vierge Marie, c'est la tradition chrétienne qui la vénère dès le le XI ème siècle, elle deviendra la patronne de nombreuses corporations.
Procession le 26 juillet à Belhade et à Saint Agnet (dans une propriété privée), Fontaines à Sort en Chalosse, Saint Agnet,Tartas vertus lactogènes, à Tartas (propriété privée) soigne les dartres , cors, œil de perdrix, verrues et autres maladies de peau, à Saintt Agnet ses propriétés permettraient de.guérir les maux de tête, les jambes endolories, la fatigue, les problèmes rénaux et intestinaux et rendre mère la femme stérile (légende de Sainte Anne).
Saint Anne allaita la vierge. Elle est donc invoquée pour les nourrices en mal de lait.
Fontaine à Belhade.
Sainte Bazeille,ou Sainte Bazille. Elle vécut à Smyrne, en Pannonie, l'actuel Mitrovica en Serbie. Elle est honorée à Smyrne, ou plutôt à Sirmich, d'après le martyrologe de saint Jérôme.
Sainte-Bazeille (Basilla) avait huit sœurs qui moururent vierges et martyres ; C'est Basilla qui souffrit la première. Le père de Basilla était païen, gouverneur de Galice, et s’appelait Catellius. La mère, du nom de Calcia, païenne aussi, demandait aux dieux la naissance d’un garçon. Mais, trompée dans ses espérances, elle mit au monde neuf filles jumelles. Catellius chargea un serviteur de les noyer, mais, pris de pitié, l’homme les confia à sa femme qui, chrétienne, les éleva dans sa foi. Quelques années plus tard, on amena les neuf sœurs devant Catellius qui persécutait les chrétiens.
Le père demanda à Basilla d’abjurer sa religion et d’adorer les dieux afin qu’il la marie à un puissant seigneur. La jeune fille refusa et le persécuteur lui demanda de choisir entre l’obéissance ou la décapitation. Profitant du délai qui lui était accordé, Basilla s’enfuit vers d’autres régions et continua à servir Dieu, mais Catellius la fait poursuivre et l’atteint bientôt dans le bois où elle s’était réfugiée.
A la vue de son père, Basilla tombe à genoux, mais, fou de rage, Catellius lui tranche la tête. De cette tête tranchée coule du sang (le signe du martyre) et du lait (le signe de chasteté). En même temps, la tête rebondit neuf fois et neuf sources jaillissent. C’est là qu’est construite la chapelle de Neuffons.
Elle fut la messagère de Notre-Dame, depuis la grotte de Massabielle près du Gave des Pyrénées.
Bernadette Soubirous était née à Lourdes en 1844. Elle ne savait pas lire et n'avait pas de santé. Elle fut choisie par Dieu parce que petite et pauvre, pour être à 14 ans la confidente de la Vierge Marie.
Le 11 février 1858 eut lieu la première des dix-huit apparitions de Marie. Quand Bernadette ose demander à la Dame qui elle est, il lui est répondu en patois béarnais : "Je suis l'Immaculée-Conception".
Quatre ans avant, en 1854, le Pape Pie IX avait proclamé ce Dogme dont Bernadette n' avait jamais entendu parler. Placée sous les feux de l'actualité, dans une foule croissante où se trouvaient beaucoup de sceptiques, Bernadette n'avait de regard que pour la Belle Dame, reflet de la Gloire de Dieu. La Vierge Marie, par des paroles simples et fortes, comme aux Noces de Cana, se fait l'écho de l'Évangile : pénitence, conversion du coeur et prière pour le salut des pécheurs.
Bernadette de Lourdes et de Nevers !
Aussi admirable que les apparitions dont elle est gratifiée à Lourdes, est l'enfouissement de Bernadette, très loin des Pyrénées, à Nevers. Elle est entrée au noviciat des Soeurs de la Charité. Elle ne reviendra plus jamais à Lourdes.
Pendant treize années où elle est humiliée et incomprise, elle murmurera sans cesse : "Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour moi pauvre pécheresse".
Le 16 avril 1879, elle rejoint Celle qui lui avait promis le bonheur dans le Ciel.
Bernadette est un nom d'origine germanique qui signifie " ours " (bern) et " dur " (hard).
Célébrée à cette date en Ile de France. Elle était originaire de Bourgogne et chrétienne.
Donnée en mariage à Clovis, elle ne rendit pas son mari moins sanguinaire, lui qui tuait les membres de sa famille et les chefs francs qui le gênaient.
Reine de France, elle fut patiente et ainsi obtint la conversion de son époux Clovis.Mais ce dont on parle moins, et c'est dommage, ce sont les épreuves de cette reine patiente, de cette épouse d'un mari irascible et de cette mère de famille qui perdit son fils premier-né et qui, plus tard, vit l'un de ses fils massacrer sa famille.
Elle se retira à Tours pour être près du tombeau de saint Martin. Sainte Clotilde est justement célébrée en France, comme celle qui, par sa foi, touche les cœurs et les conduit à la conversion. Elle est aussi celle qui, par sa prière, a obtenu la victoire aux troupes franques (à Tolbiac contre les Alamans).
Elle est encore celle qui, dans un monde rude et violent, a su éduquer Clovis à plus d'aménité et de douceur. (Diocèse aux Armées françaises).