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Cénac (33)

Le village de Cénac est établi à 65 mètres d’altitude, sur les hautes terrasses alluviales quaternaires de la rive droite de la Garonne, attribuables au pléistocène inférieur. Notre village est constitué de nombreux hameaux et lieux-dits *.

Un gisement moustérien attesté par la découverte de silex taillés sur une seule face, révèle que Cénac fut habité dès la Préhistoire. Trois périodes chronologiques sont présentes à l’emplacement du square Saint-André :

L’Antiquité : la datation proposée suite aux fouilles préventives réalisées en 1997, à l’aide essentiellement de céramiques, fait remonter cette première occupation de la deuxième moitié du 1er siècle après J-C à la fin du IVème siècle après J-C. Avec la présence d’une villa de plan classique (superficie minimale de 1800m²) et d’un hypocauste aux dimensions moyennes de 5,90 m sur 3,20 m. (Cf. bulletin N°5 de la Société archéologique et historique).

Le Haut Moyen-Âge : des tessons ont été identifiés (VIème siècle – Xème siècle), sans plus de précisions par manque d’éléments de comparaison d’un point de vue local. Le nom du village avec sa terminaison en -ac pourrait donner à penser qu’il trouve son origine dans celui d’un domaine gallo-romain. Dès le Haut Moyen-Age, Cénac et ses voisines Latresne et Carignan, forment une seigneurie originale érigée en «Captalat», dont le siège était le Château de la Motte-Cénac surplombant la vallée où coule la Pimpine. Des environs de l’an Mil, date l’édification de l’église Saint-André, construction romane sur la route des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, dont les proportions, les murs construits d’un appareil rustique de moellons, le plafond à charpente, illustrent la technique «lombarde» de cet art du premier âge roman.

Le Moyen-Âge : des vestiges également dégradés se superposent aux précédents dans une fourchette chronologique qui s’étale du XIème siècle au début du XVème siècle.

* Les lieux-dits, contrairement aux hameaux, peuvent ne pas comporter de maison. Un carrefour peut être un lieu-dit, c’était un endroit particulier que l’on nommait pour le reconnaître: La chapelle, Château ruiné, la Fon du Buc…qui pourrait bien avoir un rapport avec la Font Divonne décrite par Léo Drouyn

Les fontaines concernées :