Abbé en Grande Bretagne (+ 1159)
Issu d'une humble famille du comté d'York, il put faire de bonnes études et les poursuivit à Paris.
Après quelques années d'apostolat, il prit l'habit à l'abbaye de Fountains d'où il fonda plus tard Newminster, aux frontières de l'Ecosse. À Newminster en Northumbrie, l'an 1159,
saint Robert, abbé. À la recherche d'une vie de pauvreté et de prière, il fonda, à la tête de douze moines, ce monastère cistercien, qui, en peu de temps, essaima en trois filiales.
Fonda les abbayes de Molesne puis de Citeaux. À la recherche de la vie monastique dont il rêvait, il participa à la fondation de l'ordre cistercien au XIe siècle.
Martyrologe romain
Fêté localement le 7 juin
Le saint de Montpellier (ville où il naquit en 1295) ne cessa de se dévouer au service des malades et surtout des pestiférés, dont il devint le protecteur. Sa fontaine de Lévignacq était fréquentée pour les maux gras des enfants. Saint Roch souvent représenté avec une blessure à la jambe était aussi invoqué par les estropiés ainsi que pour le rachitisme et pour lutter contre les maladies contagieuses même pour le bétail.
Fontaines à Castets, Escource, Levignacq, Sabres, Saubion, Uza, Vielle Soubiran
Saint Roch est considéré comme l'un des saints les plus connus en France, comme en Italie. Né à Montpellier dans une famille noble, saint Roch se rend en Italie, à Rome au moment où la peste exerce ses ravages. Aidant de son mieux les malades, il est gagné par ce fléau et se traîne, mourant, dans une forêt voisine. Selon la tradition, son chien ne l'abandonne pas et lui est d'une grande aide. Dieu lui apporte la guérison et de retour en France, le saint pratique à Montpellier une austère pénitence. Il est considéré comme le saint patron des pestiférés.
Le Culte de Saint Roch est plutôt lié à la Peste et au Phyloxera de la vigne mais aussi les maladies des animaux (épizootie).
La légende dit qu'à l'âge de 20 ans, ayant perdu ses parents, Roch serait parti à Rome en pèlerinage après avoir partagé ses biens entre les pauvres et l'autre moitié en garde à son oncle. Il prend le chemin le plus long et s'arrête là où une épidémie sévit, soignant par le signe de croix. Il séjourne quelques années à Rome, puis décide de rentrer en France liquider le reste de sa fortune. En cours de route, il est atteint par la peste et se réfugie dans la forêt pour ne contaminer personne. Il serait mort de faim si un bon chien n'était venu tous les jours lui apporter un pain dérobé à la table de son maître. Depuis toutes les représentations de Saint Roch fait apparaître un chien. Montpellier est en proie à la guerre civile quand Roch décide d'y partir. Pris pour un insurgé, il est conduit au gouverneur qui est son oncle, mais qui ne le reconnaît pas tellement ses pénitences l'ont changé; et Roch se tait. Il est jeté en prison. On l'y oublie et il y meurt zu bout de cinq ans. C'est, dit la légende, sa grand-mère qui l'a identifié après sa mort à la vue d'une tache de vin qu'il portait sur sa poitrine depuis sa naissance.
Sébastien est un saint martyr romain ayant vécu, selon la tradition, au iiie siècle. Il est fêté le 20 janvier en Occident et le 18 décembre en Orient. Né à Narbonne, en Gaule, Sébastien est citoyen de Milan, en Italie. Militaire de carrière, il est pris d'affection par les empereurs Dioclétien et Maximien Hercule, qui le nomment centurion.
Dans un contexte de persécutions contre les chrétiens, il est pourtant exécuté sur ordre des souverains pour avoir soutenu ses coreligionnaires dans leur foi et accompli plusieurs miracles. D'abord attaché à un poteau et transpercé de flèches, il est finalement tué à coups de verges après avoir miraculeusement guéri la première fois.
Patron des archers, des fantassins et des policiers mais aussi troisième patron de Rome (avec Pierre et Paul), saint Sébastien est surtout invoqué pour lutter contre la peste et les épidémies en général..
Source à Labouheyre
Si l'on en croit la tradition, il serait originaire du pays des Scythes (actuelle Roumanie). Il évangélisa les populations des rives de l'Adour dans le sud-ouest de la France. Saint Sever est venu d'Afrique du Nord avec St Girons et six autres compagnons pour évangéliser l'Aquitaine. Son nom était en fait Severus... Severus arriva à Morlanne (Mont des Lannes) où se situe aujourd'hui la ville de St-Sever. Il y aurait guéri Adrien, gouverneur romain de la place. Celui-ci se convertit au Christianisme, avec sa garnison Mais ce fut à cette époque (Ve siècle) l'invasion des 'Barbares', Vandales puis Wisigoths ; ceux-ci, d'abord convertis au Christianisme, avaient ensuite adopté l'arianisme, par choix politique, en opposition à l'Empire Romain qui défendait la cause de l'orthodoxie chrétienne... Ce fut alors un déchaînement de persécutions contre les Chrétiens, avec le martyre de St Sever, puis de son compagnon St Girons, décapités par les Vandales vers l'an 409... (Diocèse d'Aire et Dax - saints et martyrs landais - l'Église dans les Landes)
Une châsse contenant des ossements du saint est exposée dans l'église Sainte Eulalie de Bordeaux.
Evêque de Lyon et confesseur ayant vécu aux environs de l'an 435, se fête le 26 mars
Cette fête, organisée à Brantôme autour du 2 mai, est celle du petit enfant saint Sicaire, dont les reliques se trouvent dans une châsse exposée dans l’abbatiale Saint-Pierre.
Il y a 200 ans, à Bethléem, le roi Hérode aurait ordonné à ses soldats de massacrer tous les enfants de moins de 5 ans, suite à la naissance de Jésus de Nazareth. Des années plus tard, un pape offrit à Pépin le Bref, père de Charlemagne, une relique de l’enfant martyr. Celle-ci a été remise à l’abbaye de Brantôme un 2 mai. C’est donc cette fête religieuse qui est célébrée.
D’autres racontent, que lors de son passage à Brantôme, Charlemagne a remis les reliques de saint Sicaire, à la condition que les moines de l’époque construisent une abbaye. Quoi qu’il en soit, les reliques se trouvent toujours à l’abbatiale Saint-Pierre de Brantôme et la fête est au rendez-vous chaque année.
Sigismond, fils de Gondebaud, est un roi des Burgondes de 516 à 523, vénéré comme saint par l'Église catholique et l'Église orthodoxe. Il est le protecteur traditionnel des hommes d'armes.
Sigismond est mis au rang des saints, à cause de son repentir, de sa fin malheureuse et surtout de ses riches dons aux églises.
Le puits où ses restes ont été jetés se situe dans le village homonyme, situé dans le Loiret, au sud de Patay.
L'église de ce village est construite sur ce puits dont l'eau était réputée guérir des fièvres.
Des pèlerinages étaient organisés encore dans la première partie du xxe siècle.
Aujourd'hui encore, selon la tradition populaire locale, les femmes de Coulemelle (hameau de la commune voisine de Saint-Péravy-la-Colombe) auraient aidé à jeter saint Sigismond dans le fameux puits. Un proverbe local dit que « les filles de Coulemelle ne seront jamais ni bonnes ni belles parce qu'elles ont jeté saint Sigismond dans le puits ».
Saint Vidian ou Vivien d'Aliscans, chevalier de Charlemagne, martyr par la main des musulmans près de Martres-Tolosane, fêté le 27 août.
Au IXe siècle, saint Vidian et son armée meurt martyr des invasions sarrasines, saint Vidian est alors enterré dans l'église. Au X e siècle, un prieuré et son sanctuaire dépendant de l'abbaye de Saint-Sernin de Toulouse s'implante sur les lieux.
Nous sommes dans la seconde moitié du VIIIe siècle après JC, le sud de la France et plus particulièrement le Midi est tour à tour sous la domination des Wisigoths, des Francs et des Sarrasins. Un noble Franc, ardent défenseur de la chrétienté a été fait prisonnier lors d’une bataille par le seigneur Sarrasin de Lucerne (Lusierna, ville de Galice, en Espagne).
Après quelques années de détention, le souverain propose de le libérer si son fils le remplace. Ce fils, Vidian, encore adolescent, accepte et se rend en Espagne pour prendre la place de son père. N’arrivant pas à le convertir à l’Islam, le seigneur Sarrasin le vend comme esclave à une riche commerçante étrangère. Conquise par ses qualités, elle en fit son fils adoptif et l’initie au commerce lors de nombreux voyages à travers les mers. Devenu adulte, Vidian revend tous ses biens acquis par le négoce, et organise une croisade pour accomplir son voeu le plus cher : revenir à Lucerne pour y vaincre le roi Sarrasin.
Grâce à ses qualités militaires et sa bravoure, il réussit son entreprise, détruit la ville et son roi, puis revient en France auréolée de ce succès. Sur ces entrefaites, les sarrasins mènent d’importantes incursions dans le Midi de la France à la fin du VIIIe siècle et viennent assiéger les portes de l’actuelle ville de Martres-Tolosane. Accouru à la tête d’une armée, le duc Vidian lui livre bataille sur les bords de la Garonne : il met les Sarrasins en fuite et s’acharne à leur poursuite. Harassé de fatigue, atteint de plusieurs blessures, il descend de cheval auprès d’une fontaine pour se reposer et laver ses plaies. Un détachement ennemi survient à ce moment et Vidian périt accablé par le nombre. La nouvelle de cette mort ranime le courage des Sarrasins qui détruisent toute l’armée Chrétienne et s’emparent d’Angonia. Lorsque le flot de l’invasion fût passé, les fidèles enterraient les restes de Vidian et de ses compagnons : des miracles se firent immédiatement sur leur tombeau et le nom d’Angonia (ancien nom antique présumé) fut remplacé par Martres-Tolosane, ou ville des martyrs de Toulouse.
Saint Vidian ou Vivien d'Aliscans, chevalier de Charlemagne, martyr par la main des musulmans près de Martres-Tolosane, fêté le 27 août.
Au IXe siècle, saint Vidian et son armée meurt martyr des invasions sarrasines, saint Vidian est alors enterré dans l'église. Au X e siècle, un prieuré et son sanctuaire dépendant de l'abbaye de Saint-Sernin de Toulouse s'implante sur les lieux.
Nous sommes dans la seconde moitié du VIIIe siècle après JC, le sud de la France et plus particulièrement le Midi est tour à tour sous la domination des Wisigoths, des Francs et des Sarrasins. Un noble Franc, ardent défenseur de la chrétienté a été fait prisonnier lors d’une bataille par le seigneur Sarrasin de Lucerne (Lusierna, ville de Galice, en Espagne).
Après quelques années de détention, le souverain propose de le libérer si son fils le remplace. Ce fils, Vidian, encore adolescent, accepte et se rend en Espagne pour prendre la place de son père. N’arrivant pas à le convertir à l’Islam, le seigneur Sarrasin le vend comme esclave à une riche commerçante étrangère. Conquise par ses qualités, elle en fit son fils adoptif et l’initie au commerce lors de nombreux voyages à travers les mers. Devenu adulte, Vidian revend tous ses biens acquis par le négoce, et organise une croisade pour accomplir son voeu le plus cher : revenir à Lucerne pour y vaincre le roi Sarrasin.
Grâce à ses qualités militaires et sa bravoure, il réussit son entreprise, détruit la ville et son roi, puis revient en France auréolée de ce succès. Sur ces entrefaites, les sarrasins mènent d’importantes incursions dans le Midi de la France à la fin du VIIIe siècle et viennent assiéger les portes de l’actuelle ville de Martres-Tolosane. Accouru à la tête d’une armée, le duc Vidian lui livre bataille sur les bords de la Garonne : il met les Sarrasins en fuite et s’acharne à leur poursuite. Harassé de fatigue, atteint de plusieurs blessures, il descend de cheval auprès d’une fontaine pour se reposer et laver ses plaies. Un détachement ennemi survient à ce moment et Vidian périt accablé par le nombre. La nouvelle de cette mort ranime le courage des Sarrasins qui détruisent toute l’armée Chrétienne et s’emparent d’Angonia. Lorsque le flot de l’invasion fût passé, les fidèles enterraient les restes de Vidian et de ses compagnons : des miracles se firent immédiatement sur leur tombeau et le nom d’Angonia (ancien nom antique présumé) fut remplacé par Martres-Tolosane, ou ville des martyrs de Toulouse.